Il ne fallait pas demander?.
première partie de "moi , ma vie , mon oe?uvre" , puisque j'ai reçu pas mal de demandes concernant mon parcours , la tuberculose , pourquoi et comment je me retrouve à faire ces vidéos , voilà ma réponse...en plusieurs parties parce que quand je me met à raconter ....téléchargeable toujours!
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"On ne change jamais les choses en combattant la réalité existante. Pour changer quelque chose, construisez un nouveau modèle qui rendra inutile l'ancien." Buckminster Fuller
Linus Pauling, prix Nobel de la paix et prix Nobel de chimie : "L'alimentation optimale est la médecine de l'avenir".
Tags : tuberculose,instinctoth
Incroyable d'ailleurs...
On pourrait en écrire des pages.
Bon.... j'attends la suite en te disant juste merci pour tout ce que tu fais.
Pour ce qui est de la part de protéines animales, de mon côté, je ne me pose même plus la question.
Je ne me force pas à ne plus manger de chair animale, je n'en ai pas envie.
Je tente souvent de faire la nuance entre envie/besoin/goût/attirance.
C'est bien complexe.
Tout comme je me demande souvent....
Combien de repas ?
On nous a rabâché qu'il ne fallait pas "grignoter"....
Qu'il fallait espacer les repas, le temps de digérer, et éviter les pics d'insuline en continue.
Un bébé au sein, avec donc la nourriture la plus physiologique qu'il soit, peut téter toutes les 20 minutes, puis espacer de 2h, puis de nouveau téter en continue et de nouveau espacer de 5h....
Ok c'est un bébé, et ses cycles jour/nuit ne sont pas encore établis, mais ce que je veux dire, c'est que lorsque l'alimentation devient physiologique, idéale, alors pas de problème de digestion ou autre. On peut manger quand on en a besoin (que ce soit la faim, l'envie, ou autre, tous les besoins). Non ?
Un bébé au biberon (autre lait que le lait d'humain) ne supporte pas cette fréquence et cette irrégularité.
Sur ce, j'ai faim, alors je m'en vais déguster, tiens, une banane ;)
le blanc cru...bof...pas terrible , sauf...si on en a besoin physiologiquement et je peux certifier pour le vivre moi même actuellement que son gout devient fabuleux...jusqu'a que le corps n'en ai plus besopin et que le gout devienne fade
pour élargir et ne pas se focaliser sur la part infime de proteine animale qui compose notre alimentation , (car il s'agit de moins de 3 a 4% en calorie tout de même) , il m’arrive souvent de me retrouver avec des kilos d'un fruit que je consommais assidument puis d'un seul coup...fini , plus de plaisir , le besoin du corps est comblé raisonner en terme de "j'aime" et "je n'aime pas " absolu est en vérité impossible car le "j'aime" ou "j'aime pas" est lié au "j'ai physiologiquement besoin ou pas" , en tous cas c'est ce que j'expérimente.....
pour revenir sur cette part de proteines animales , je suis chaque fois étonné comment l'évocation d'une consommation soulève chaque fois un si vif interet alors que cette proportion reste extremement faible ...y aurait il une fascination , un sur investissement affectif?
mon alimentation perso est celle d'un frugivore , une majorité de fruits en calorie , une grande quantité de feuilles et de temps en temps une petite prise de proteines animales (rien de regulier ou de systématique) , aurions nous besoin de catégories si claires ? (et ce questionnement ne vient absolument pas "en reaction" au message précédent , c'est une reflexion générale)
Ce qui m'a toujours étonnée.
Bon alors, et les singes qui mangent des oeufs ? ils mangent le blanc et le jaune ?
Pour manger uniquement le jaune, il faut une certaine technique pour le séparer du blanc....
Le blanc cru.... bof,.... pas terrible....
Mélanger le blanc et le jaune à la rigueur.
Le jaune cru semble plus facile à apprécier au goût.
Juste un point : nous avons beaucoup en commun avec les grands primates.
Mais nous sommes quand même bien différents.
Je ne connais pas réellement la part du rôle de l'alimentation dans notre évolution vers le côté "humain", mais je pense souvent que notre alimentation optimale est sûrement quand même un peu différente de celle des grands singes.
Tout comme nos besoins qui doivent sûrement différer eux aussi un peu.
Notre mode de vie est différent du leur.
Parfois ça me gène de lire, "les primates mangent comme ça..."
Non pas dans le sens où l'être humain serait supérieur, mais juste différent quand même.
D'ailleurs tous les "grands singes" ne mangent pas exactement de la même façon non ?
J'aime penser souvent plutôt à l'humain "sauvage". Que mangerait un humain ou un groupe d'humain, vivant à l'état "sauvage" ?
Tout dépendrait de son lieu de vie non ?
Donc, il se pourrait qu'il puisse exister différents types d'alimentation saine pour le corps humain. ?
L'homme serait donc capable d'avoir une alimentation moins restrictive que celle de ses cousins.
Vers quoi seriez-vous attirés instinctivement pour vous alimenter ?
Est-ce que le corps ne serait pas capable de nous guider vers tel ou tel aliment suivant nos paramètres biochimiques et physiologiques.
Par exemple, je serai attirée par un endroit plutôt ensoleillé, avec des fruits en abondance, mais aussi des légumes racines, voire des feuilles...
Est-ce que suite, à une telle alimentation, j'irai spontanément, par nécessité, visiter quelques nids pas trop haut pour y manger des oeufs par exemple ?
Est-ce que j'irai jusqu'à finir un reste de bestiole suavage fraîchement tuée ?
Est-ce que je serai attirée par des insectes ?
Les singes nous ressemblent, nous avons beaucoup en commun
mais nous sommes différents
Est-ce que ce se référencer à leur mode alimentaire nous convient vraiment ?
Voilà, se sont des questions qui me passent par l'esprit souvent...
Et j'essaie souvent de m'imaginer, loin de tout, seule ou à plusieurs, face à la nature, que ferai-je pour me nourrir ?
ahava et sabrina j'aime beaucoup lire vos échanges.
Par contre la limace en bouche ça j'ai déjà eu ben je les vite recracher pour la remettre dehors.
Pour le blanc d'oeuf je n'en sais pas beaucoup plus, je ressorts bêtement ce que j'ai appris sans en connaître le mécanisme intime. Ce sont des élèments d'observation: carence en vit B, B2 surtout si ma mémoire est exacte, et "captation" de la B12.
Pour la digestibilité: il s'agit d'albumine, une protéine très complexe, donc plus difficile à digérer, et collante à souhait comme vous pouvez tous l'observer.
Il semble que la cuisson modifie cet état et la rende plus digeste.
C'est probablement la protéine la plus complète en acides aminés, dite protéine de référence, ce que les culturistes savent très bien puisqu'ils s'en gavent littéralement (jusqu'à 30 par jour, on est loin de 30 bananas a day!).
Le jaune d'oeuf contenant de la B12, pas trop dégradée je pense si l'on se contente d'une cuisson à la coque, l'équilibre devrait être maintenu.
Tout ceci laisse donc à penser que ce n'est pas un aliment totalement adapter à l'humain, en tous cas pas en grandes quantités. Mais ça ne me pose aucun problème en transition comme pour Thierry, ou en "dépannage".
Il semble que les primates aiment bien s'offrir un petit oeuf, cru, à l'appéro!
Au risque de paraître un peu corporatiste, je dois avouer m'être régalée de ton histoire en Floride. J'ai une immense reconnaissance envers les hygiénistes qui m'ont permis de retrouver un juste vision de la santé. Mais je suis beaucoup moins à l'aise lorsque leurs adeptes jouent au médecin.
Je suis idéalement placée pour savoir combien la médecine actuelle, surtout hospitalière, est violente psychiquement, manipulée par le mercantilisme pharmaceutique, et souvent à contre-sens des plus élémentaires règles de la physiologie (pourtant très bien enseignée à la fac).
Mais il y a un domaine où elle est vraiment performente, c'est le diagnostique. Il y a bien sûr encore des erreurs hélas, mais c'est quand même un de ses domaines d'excellence.
En cela je trouve que médecine et hygiénisme peuvent intelligemment collaborer: la première pose le diagnostique et peut en expliquer la physiopathologie, la seconde, en tenant compte de ces précieuses connaissances de la physiologie, aide à retrouver une hygiène de vie qui rétablira les équilibres nécessaires à la santé. Et, contrairement à ce que croient quelques gourous, il peut y avoir des variations notables dans les moyens de ce rétablissement.
Exemples: un état de profonde dénutrition, d'étiologie totalement différente, illustrée par 3 cas:
le cas de Sabrina: anorexie sévère, mais fonctions vitales à peu près intègres. Elle augmente progressivement ses apports caloriques sous forme d'hydrates de carbone crus de bonne qualité nutritive, essentiellement des bananes, et quelques verdures pour enrichir en minéraux et en protéines. Reprise de poids et retour à la santé. Je résume beaucoup bien sûr!
Un autre cas: sprue intestinale: inflammation sévère de l'intestin, enzymes digestives raréfiées et peu efficaces (donc maldigestion), malabsorption et donc dénutrition sévère, carences multiples (vitamines, protéines, acides gras...), intestin poreux qui laisse passer de grosses molécules donc allergies ou intolérences alimentaires et mauvaises utilisation de ces molécules qui ne sont pas assez digérées par les enzymes raréfiées pour être utiles à la nutrition cellulaire. Donc affaiblissement général de l'organisme, ralentissement hormonal...
Il faut donc apporter des nutriments prédigérés, des acides aminés sous forme libre (spiruline, surtout pas de protéines animales qui seront mal digérées, allergisantes et toxiques), sucres simples: fruits, et même jus au tout début (l'absence de fibre permet une assimilation presque totale des nutriments), des acides gras sous forme d'huile de cameline, d'onagre, et parfois des compléments vitaminiques surtout en B12. Quand le métabolisme est relancé et que l'intestin est moins inflammé on peut arrêter les jus, la spiruline et l'huile. Fruits et feuilles seront bien digérés et assimilés et devraient suffir.
Le cas de Thierry: les fonctions digestives sont relativement bonnes mais il y a un hypercatabolisme: l'infection surconsomme tout ce qu'il mange, il y a épuisement des réserves, puis de l'organisme lui-même (muscle...), et finalement le métabolisme se ralenti à tel point qu'il ne peut plus lutter contre l'infection.
Il faut bien sûr arrêter tout ce qui peut fatiguer le corps, donc: sommeil++, soleil, oxygène, et bien sûr une alimentation qui ne stimile pas inutilement le système immunitaire: crue, faible en gras, riche en hydrates de carbone ET en protéines indispensables à ce moment là pour relancer l'immunité et l'anabolisme (construction).
Le régime hippocrate ne pouvait pas marcher car: trop de gras (fatigue hépatique), pas assez de protéines même si les jus verts en apportent pas mal, et en plus ces protéines ne pourront pas être utilisées car les sucres sont indispensables au métabolisme (à l'utilisation) des dites protéines. Or ce régime écarte le plus possible les hydrates de carbone (=sucres).
Pour lui le régime idéal semble être: alimentation crue bien sûr pour ne pas détourner le travail du système immunitaire vers le tube digestif, moins de gras, garder de la verdure pour les minéraux, mais les jus concentrés (herbe de blé...) et même la spiruline sont inutiles car il en faudrait des kilos pour que l'apport protéique soit suffisant. Dans ce cas seules les protéines animales sont assez concentrées, et si elles sont crues ou peu cuites et consommées en fin de repas elles ne provoqueront pas l'augmentation post prandiale (=après le repas) des globules blancs autour des organes de la digestion. Si pour des raisons éthiques on ne veut pas de viande, les oeufs feront très bien l'affaire, le lait est contre-indiqué car il perturbe l'immunité. Le blanc d'oeuf cru en grande quantité peut favoriser des carences en vitamines B, donc les préférer à la coque en fin de repas par exemple. Et enfin beaucoup d'hydrates de carbone pour faire tourner la machine qui marche à fond et favoriser une bonne utilisation des protéines et des quelques acides gras. Donc des fruits en pagaille, avec en prime les vitamines, anti-oxydants...etc qui les accompagnent!
Cette petite démonstration pour prouver que l'attitude ne sera pas la même pour chaque situation pathologique (je ne parle pas ici des gens en bonne santé qui peuvent tous également manger frugi-follivores avec profit!)
Avec des "le sucre c'est dangereux, la viande c'est mauvais, les jus verts c'est top" on a failli assassiner notre héro de ce blog, mais si on donne le régime qui convient à Thierry à celle qui a une sprue intestinale elle va se retrouver avec des oedémes et des allergies, tandis que son régime à elle ne suffira pas à "regonfler" notre chère Sabrina.
Bref, il faut un diagnostique sérieux au départ et un minimum de connaissances en physiologie et en physiopathologie. Sinon on met les gens en danger et on énerve beaucoup Ahâva, ce qui peut s'avérer tout aussi dangereux!!
Pour finir, je me reconnais bien dans le désir exprimé par plusieurs d'échapper à un certain conformisme actuel, vide de sens , appauvrissant et finalement quelque peu coercitif. Toutefois, c'est une banalité de le dire, nous savons tous bien que la vraie liberté est avant tout intérieure? Autrement dit, on peut travailler bêtement dans un bureau pour un patron et être réellement beaucoup plus libre intérieurement que quelqu'un qui court les chemins sac sur le dos apparemment sans contrainte. J'aurais même tendance à penser que plus on est libre moins on ressent le besoin de "s'évader".
Après interviennent des histoires de tempéremment et de capacités naturelles, certains sont faits pour travailler dehors, d'autres pour diriger des entreprises, d'autres encore se sentent plus à l'aise en exécutants qu'en dirigeants...etc. On peut aussi aimer les voyages parce que le monde est magnifique et ses diverses cultures infiniment enrichissantes. Mais tout cela n'a pas à voir avec la liberté.
J'aime tellement l'expression "des racines et des ailes": savoir d'où l'on vient, plonger nos racines dans une culture, "s'attacher" volontairement, librement, par amour, et en même temps n'appartenir qu'à notre idéal, pour moi n'appartenir qu'au Dieu d'amour qui me rend tellement libre que plus rien ne pourrait avoir d'emprise sur moi.
La colombe peut bien faire son nid dans l'olivier...
Ta réticence aux soins hospitaliers m'a bien amusée car j'ai été plus d'une fois dans le même cas, refusant avec obstination ce qui m'était proposé et même imposé. Et tout comme toi je m'en suis sortie...
Alors bravo encore, j'attends la suite...
Mais il me semble qu'il est introuvable.
Je ne sais pas si j aurais eu le courage d éviter l hospitalisation si un médecin me disait qu il me reste peu à vivre sans antibio... Je retiens une chose : tu as commencé l alcool et la drogue alors que tu étais étudiant, bon élève en bonne santé et sportif, c est bizarre. Mal dans ta peau peut-être.... Tu racontes ton parcours avec un tel sourire, ta façon de dédramatiser nous rassure.
Je pense que ce que veut dire Zab concernant sa dernière phrase en citant Burger, c est qu étant donné que ce monsieur a été condamné pour pédophilie envers ses enfants et enfants de ses amis, il a été longtemps jugé, et pour beaucoup, comme pervers et donc ses paroles ont été remises en cause parfois (mais je ne voudrais parler à la place de Zab). En tout cas, ce rêve était complètement prémonitoire (tu dois être protégé par des anges...)
La suite est attendue avec impatience tant ta vie ne semble pas être un long fleuve tranquille mais tu l affrontes avec courage et sérénité.
je disais que je ne mangeais qu'un avocat par jour à ce moment-là et avec même uen prise de gras plus importante, je supporte bien les fruits.
Javais essayé de manger des céréales germées, déjà je vous dis pas le gâchis avec ça car ça pourrit souvent surtout le sarrasin germé.
Bref, j'avais choisi le quinoa germé car ça germait facilement et rapidement mais c'était vraiment pas bon. J'en mangeais 150g par jour, j'avais lu partout sur internet que les céréales germées étaient saines car les amidons étaient transformés en sucres simples lors du processus de germination.
Au bout de quelques temps, voici les symptômes que j'ai ressenti :
- mauvaise haleine, gazs, reflux gastrique, glaire jaune le matin, et sensibilité envers l'acidité des fruits.
Je trouvais les pommes trop acides et au bout de 3 pommes, ça me faisait mal au ventre.
En fait, ce n'est pas que le gras qui qui fait qu'on ne supporte pas les gras mais ce sont tous les aliments néfastes : protéines et céréales comprise.
Car je ne mangeaisqu'un avox